L’ancienneté de l’occupation du sol est certaine. En effet, au lieu-dit Lamothe, un gros retranchement occupant un vaste espace est environné de fossés pleins d ‘eau, une motte féodale certes, et peut-être motte celtique à l’origine.
Le village est mentionné en 1274.
En 1304, le Roi, duc d’Aquitaine, autorise Amanieu de Sescas à construire une maison forte dont n’existe aucune trace. Peut-être a-t-elle été élevée sur la hauteur, à l’emplacement du château de la Roque.
Une belle croupe de sols graveleux, qui se trouve plus loin à Mazères, puis en Sauternais, permet l’aménagement de vignobles capables de fournir d’excellents vins, comme cela se pratique à la Roque et dans d’autres propriétés.
Première guerre mondiale : Coimères perd quatorze jeunes à la guerre.
Seconde guerre mondiale : Coimères est poste frontière avant la ligne de démarcation.
Le chiffre de la population a retrouvé son optimum des années 1860, car la proximité de Langon et la façade sur la grande route de Langon à Bazas incitent à s’installer sur cette agréable terrasse sud de la vallée de la Garonne.
En direction du sud, vers Bazas, s’étend tout un coin forestier, qui constitue le début des bois du Bazadais.
L’ancienne orthographe de COIMERES était COYMERES.
La Moutasse, ou la motte, est un tumulus qui nous relie au passé dans sa dimension archéologique et mythologique. Situé a 1 km à l’Est du bourg, au nord du Château Laroque, ce tumulus, ovale d’environ 70 mètres de long sur 30 de large, est doté à son extrémité d’une butte circulaire, qui supportait une tour de guet en pierres. H. Ribadieu et F. Jouannet racontent que les paysans coimériens s’armaient de pelles pour aller fouiller le sol à la recherche du trésor que les anglais auraient enfoui lorsqu’ils quittèrent l’Aquitaine en 1453.
L’église Notre-Dame, de style roman, date du XIIème siècle. Elle possède un chœur tréflé, ce qui est assez rare. Le portail occidental est très soigné dans sa régularité géométrique. Ce porche a été classé monument historique en 1907.
En 1856 l’édifice a été fortement remanié. Le cimetière environne l’église, comme il était d’usage autrefois.
Depuis la fin 2012, des travaux de restauration ont été entrepris et ce, pour quelques années à venir.
Le château de La Roque porte le nom de ses anciens propriétaires, mais sa première appellation est la Tour de Coimères. Il a été construit par Étienne de la Roque, et comme au château de Cadillac, dont il est contemporain, un grand escalier rampe sur rampe occupe le pavillon central.
Il a été fort abîmé pendant les guerres de la Fronde, en 1651 notamment, et l’aile n’a pas été rebâtie à sa hauteur d’origine.
En 1874, il appartenait toujours aux de la Roque puis, par alliance à un écrivain connu du temps, Henry Ribadieu, historien du Bordelais.
La maison du Chapitre a appartenu au chapitre de la cathédrale de Bazas. Au moment de la vente des biens nationaux, en 1792, elle conservait encore le « truil », c’est-à-dire le pressoir du chapitre. Il est donc envisageable qu’elle était entourée de vignobles. En effet, le sol est en divers endroits excellent pour la culture de la vigne.
L’ensemble école-mairie a été construit de 1907 à 1913. La façade de la mairie est bien architecturée autour des 3 travées médianes, qui sont en légère avancée pour former pavillon. A l’étage, se trouvaient les appartements des instituteurs, souvent secrétaires de mairie. Dans la cour aménagée à l’arrière, un bâtiment, séparé en deux, abritait l’école des filles et l’école des garçons.
Trois lavoirs sont présents sur le territoire communal, celui de la Hountique (fontaine petite), celui de Bartouquet et celui du Tin.
Adresse : 1 Pl. Jean-Jacques Lafon, 33210 Coimères
Téléphone : 05 56 25 00 03
E-mail : contact@coimeres.fr
Lundi : Fermé / 13h30 -18h00
Mardi : 8h30 -12h30 / 13h30 - 18h00
Mercredi : Fermé
Jeudi : 8h30 -12h30 / 13h30 - 18h00
Vendredi : 8h30 -12h30 / Fermé